Μπαλζάκ "Η γυναίκα στα τριάντα" (Σήμερα θα μπορούσε να είναι 40 ή 50))

(Ονορέ ντε Μπαλζάκ (1799-1850) Σκηνές της ιδιωτικής ζωής, Η γυναίκα στα τριάντα, Ηλεκτρονική Βιβλιοθήκη του Κεμπέκ,Collection À tous les vents, Volume 1055 : version 1.0 σελ. 200-201)
Le mépris général constitue le plus
affreux de tous les châtiments, en ce qu’il atteint
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la femme au cœur. Les femmes tiennent et
doivent toutes tenir à être honorées, car sans
l’estime elles n’existent plus. Aussi est-ce le
premier sentiment qu’elles demandent à l’amour.
La plus corrompue d’entre elles exige, même
avant tout, une absolution pour le passé, en
vendant son avenir, et tâche de faire comprendre
à son amant qu’elle échange contre d’irrésistibles
félicités, les honneurs que le monde lui refusera.
Il n’est pas de femme qui, en recevant chez elle,
pour la première fois, un jeune homme, et en se
trouvant seule avec lui, ne conçoive quelquesunes de ces réflexions ; surtout si, comme
Charles Vandenesse, il est bien fait ou spiritue..
(Honoré de Balzac (1799-1850) Scènes de la vie privée, La femme de trente ans, La Bibliothèque électronique du Québec, Collection À tous les vents, Volume 1055 : version 1.0)



(Honoré de Balzac (1799-1850) Scènes de la vie privée, La femme de trente ans, La Bibliothèque électronique du Québec, Collection À tous les vents, Volume 1055 : version 1.0)



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